- Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse
- 1) The Four Horsemen of the ApocalypseDrame de Rex Ingram, avec Rudolph Valentino (Julio Desnoyers), Alice Terry (Marguerite Laurier), Wallace Beery (colonel von Richtoffen), Alan Hale (Karl von Hartroh).Scénario: June Mathis, d'après le roman de Vicente Blasco-IbañezPhotographie: John SeitzDécor: Joseph Calder, Amos MyersMusique: Louis F. GottschalkMontage: Grant WhytockPays: États-UnisDate de sortie: 1921Technique: noir et blancDurée: environ 3 300 m (2 h 02)RésuméDans son domaine argentin, Madariaga réunit sa famille pour la dernière fois avant que la guerre européenne ne la déchire. Un de ses gendres soutient la belliqueuse Allemagne ; l'autre réside en France. Le fils de ce dernier, Julio, fuit le malheur des temps dans l'amour, la peinture et le tango, tandis que Tchernoff, illuminé russe, s'adonne au spiritisme. Mais la branche allemande se livre à une Occupation joyeuse et barbare. Julio s'engage dans la bataille: il n'évitera ni la violence ni la mort.CommentaireExaltation de l'âge d'or, charge anti-allemande, méditation sur la guerre, le film fit le succès de Valentino et fut repris à sa mort (1926). Les apparitions des quatre cavaliers (Apocalypse, 6, 1-8) contribuent à la gravité de l'ouvrage et à sa beauté visuelle.2) The Four Horsemen of the ApocalypseDrame de Vincente Minnelli, avec Glenn Ford (Julio), Charles Boyer (Marcel), Ingrid Thulin (Marguerite Laurier), Lee J. Cobb (Madariaga), Paul Henreid (Étienne Laurier), Karl Heinz Böhm (Heinrich).Scénario: Robert Ardrey, John Gay, d'après le roman de Vicente Blasco-IbañezPhotographie: Milton KrasnerDécor: George W. Davis, Urie McCleary, Elliot Scott, Keogh GleasonMusique: André PrevinMontage: Adrienne Fazan, Ben LewisPays: États-UnisDate de sortie: 1961Technique: couleursDurée: 2 h 23RésuméEn 1938, en Argentine, le vieux Madariaga s'effondre mort au milieu des siens: ses deux filles, leurs époux français et allemand et leurs enfants. Ils se retrouvent à Paris pendant l'Occupation. Julio, d'abord neutre, suit sa sœur dans la Résistance ; la branche allemande sert Hitler. Les liens du sang n'empêchent qu'un temps le triomphe des Cavaliers de l'Apocalypse pressenti par l'ancêtre.CommentaireCette fresque mélodramatique prouve le talent d'un cinéaste qu'on a cru limité à la comédie musicale. Il est vrai qu'il met en scène moins la lutte de personnages que l'«entre-dévorement» de décors qui sont les reflets de leurs aspirations. Tandis que le cauchemar nazi tente d'imposer sa couleur uniforme à l'univers, chacun tente de préserver son rêve sans en être le prisonnier.
Dictionnaire mondial des Films. 2014.